Céréales Blé et maïs repartent à la hausse sur Euronext
Après leur recul à la fin de la semaine passée, les cours reprennent des couleurs sans toutefois contrebalancer la précédente baisse enregistrée.
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« Les cours des céréales sur Euronext ont marqué un rebond [lundi 25 juillet 2022] après le repli enregistré à la fin de la semaine dernière, sans néanmoins parvenir à compenser la récente baisse », analyse Agritel dans sa note quotidienne.
Ainsi lundi 25 juillet 2022, la tonne de blé a clôturé à 331,75 € (+6 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 314,75 € (+2,25 €) sur l’échéance de décembre.
La tonne de maïs clôturait quant à elle à 330 € (+7 €) sur l’échéance d’août et à 306,25 (+4,25 €) sur l’échéance de novembre.
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Ce mardi 26 juillet peu avant 11 h, la tonne de blé regagnait 4,50 € (à 336,25 €) sur l’échéance de septembre et 3,75 € (à 318,50 €) sur l’échéance de décembre.
La tonne de maïs progressait, quant à elle, de 5 € (à 335 €) sur l’échéance d’août et de 3,50 € (à 309,75 €) sur l’échéance de novembre.
Retour des acheteurs et progression des récoltes
« Le récent mouvement de baisse invite à un retour des acheteurs sur le marché avec des appels d’offres nombreux ces derniers jours », note Agritel.
La progression des récoltes permet également de retrouver des disponibilités, alors que le prochain retour des origines ukrainiennes sur le marché international est suivi avec la plus grande attention. Depuis l’accord signé vendredi 22 juillet, les opérateurs restent prudents, explique le cabinet.
Chaleur et sécheresse imputent les rendements
En parallèle, « les récentes chaleurs observées en Europe impliquent dans le cadre du programme Mars de l’Union européenne des révisions du potentiel de rendement, notamment pour les cultures de printemps. Les prévisions pour les cultures de maïs s’affichent ainsi en retrait par rapport au mois dernier à 7,25 t/ha, désormais en repli de près de 8 % par rapport aux estimations de juin », poursuit Agritel.
Même constat à Chicago, où « les marchés ont immédiatement réagi aux bombardements d’Odessa [et] commencent à s’interroger sur la reprise des exportations des céréales à travers la mer Noire », constate Sitagri.
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